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Urgo Touch – Dispositif Innovant pour le Soin des Plaies

UrgoTouch est un dispositif médical portatif conçu pour améliorer l’aspect esthétique des cicatrices postopératoires. Développé par la société Urgo Medical grâce à une collaboration entre ingénieurs biomédicaux, chirurgiens plasticiens et dermatologues, cet appareil bénéficie d’une technologie de photothermolyse douce permettant d’atténuer l’apparence des cicatrices dès la phase initiale de cicatrisation.

Comprendre la cicatrisation et les cicatrices

Les phases de cicatrisation

La cicatrisation est un processus physiologique complexe se déroulant habituellement en quatre phases successives :

  1. Phase hémostatique (immédiate) : l’organisme déclenche la vasoconstriction et la coagulation pour arrêter le saignement. Les plaquettes libèrent des facteurs de croissance qui amorcent la suite du processus.
  2. Phase inflammatoire (1 à 4 jours) : infiltration leucocytaire destinée à nettoyer la plaie. Les macrophages phagocytent les débris cellulaires et orchestrent la réponse immunitaire via des cytokines.
  3. Phase proliférative (4 à 21 jours) : fibroblastes et kératinocytes prolifèrent pour reconstruire le tissu. Angiogenèse, synthèse de collagène (type III initialement), formation du tissu de granulation puis réépithélialisation.
  4. Phase de remodelage (jusqu’à 24 mois) : remaniement du collagène (remplacement du collagène III par du collagène I), renforcement de la matrice extracellulaire et orientation des fibres selon les lignes de tension. La qualité finale de la cicatrice dépend fortement de cette phase.

La qualité d’une cicatrice finale dépend d’une multitude de facteurs : génétique, localisation anatomique, tension sur la plaie, technique de suture, prise en charge post-opératoire, exposition solaire, comorbidités (diabète, maladies vasculaires), tabac, nutrition, etc.

Cicatrices hypertrophiques et chéloïdes

Les cicatrices pathologiques se divisent en deux grands types :

  • Cicatrices hypertrophiques : surélevées, rouges, prurigineuses, limitées aux marges de la plaie initiale. Elles résultent d’une production excessive de collagène pendant la phase de remodelage. Elles tendent à s’améliorer spontanément sur plusieurs années, mais peuvent rester disgracieuses.
  • Cicatrices chéloïdes : dépassent les limites de la plaie initiale, souvent fermes, prurigineuses, voire douloureuses. Elles sont dues à une dérégulation fibroblastique majeure. Elles ont une forte tendance à la récidive et sont particulièrement fréquentes chez les sujets à phototype élevé. Les chéloïdes représentent un défi thérapeutique majeur.

Impact esthétique et psychologique

Une cicatrice apparente peut entraîner une souffrance psychologique importante, surtout lorsqu’elle est située sur des zones visibles (visage, décolleté, mains). Les patients évoquent souvent une perturbation de l’image corporelle, de la confiance en soi et des interactions sociales. Les professionnels de santé prennent de plus en plus en considération cette dimension psychosociale. Les innovations comme UrgoTouch visent précisément à réduire l’impact esthétique des cicatrices et donc à améliorer la qualité de vie des patients.

UrgoTouch : technologie et fonctionnement

Origines et développement

UrgoTouch est issu de travaux de recherche sur la photothermolyse sélective et la cicatrisation. Le dispositif a été conçu dans les années 2010 et a obtenu le marquage CE en Europe. Il est actuellement disponible dans plusieurs pays européens et a fait l’objet d’études cliniques validées par des comités d’éthique.

Principe de la photothermolyse douce

UrgoTouch émet un faisceau laser infrarouge de longueur d’onde 1210 nm. Cette longueur d’onde est peu absorbée par la mélanine et l’oxyhémoglobine mais relativement bien absorbée par l’eau, ce qui permet une chauffe homogène du derme sans brûlure de l’épiderme.

  • Photothermolyse sélective : la chaleur est diffusée aux fibres dermiques de collagène, entraînant une réorganisation des fibres et une modulation de la réponse cicatricielle.
  • Température contrôlée : le dispositif intègre un système de régulation maintenant la température cutanée autour de 60 °C, seuil permettant la dénaturation contrôlée du collagène sans dommages irréversibles.
  • Action préventive : la séance se pratique après la suture, dans les heures suivant l’intervention. L’objectif est de moduler la réponse inflammatoire et fibroblastique précocement pour prévenir les cicatrices hypertrophiques.

Composition et ergonomie du dispositif

UrgoTouch se présente sous la forme d’un pistolet léger, alimenté par batterie, muni d’un embout transparent stérilisable. Il comprend :

  • Un générateur laser (diode 1210 nm).
  • Un système de contrôle thermique avec capteurs de température.
  • Un logiciel interne qui ajuste l’émission laser en temps réel afin de maintenir une température cutanée ciblée.
  • Une interface utilisateur permettant de configurer les paramètres selon la zone à traiter et le phototype.
  • Embouts à usage unique stériles pour assurer l’asepsie du geste.

Mode d’action biologique

La chaleur provoquée par UrgoTouch induit :

  1. Contraction immédiate des fibres de collagène (effet de thermocontraction) contribuant à réduire la tension initiale de la cicatrice.
  2. Modulation des fibroblastes : les fibroblastes thermomodulés produisent moins de collagène en excès et adoptent un phénotype plus proche des fibroblastes normaux.
  3. Réduction de la réaction inflammatoire : en limitant l’activation des médiateurs pro-fibrotiques, on évite l’installation d’une cicatrice hypertrophique.
  4. Stimulation du remodelage : la chaleur douce favorise la synthèse d’une matrice extracellulaire plus homogène, avec un meilleur alignement des fibres.

En résumé, UrgoTouch s’inscrit dans la logique de la prévention des cicatrices pathologiques plutôt que de leur traitement curatif.

Indications, contre-indications et profils de patients

Indications principales

UrgoTouch s’adresse aux patients devant bénéficier d’une intervention chirurgicale comprenant une incision suturée, notamment :

  • Chirurgie plastique et reconstructrice (augmentation mammaire, réduction mammaire, abdominoplastie, lifting, rhinoplastie, otoplastie).
  • Chirurgie dermatologique (exérèse de lésions cutanées, chirurgie des cancers cutanés).
  • Chirurgie générale (appendicectomie, thyroïdectomie, césarienne).
  • Chirurgie orthopédique (incisions importantes pouvant laisser des cicatrices hypertrophiques).

L’indication la plus fréquente concerne aujourd’hui les chirurgies esthétiques, pour lesquelles la qualité de la cicatrice est cruciale.

Critères d’éligibilité

  • Patient informé : il doit comprendre l’intérêt du dispositif, son coût, ses bénéfices attendus et ses limites.
  • Incision suturée : UrgoTouch est prévu pour des incisions fermées par sutures. Il n’est pas utilisé sur des plaies ouvertes.
  • Pas de contre-indication cutanée locale (infection, brûlure, dermatose active).
  • Phototype : la technologie est adaptée à tous les phototypes, mais des précautions supplémentaires sont prises chez les phototypes élevés.
  • Patient coopérant : le parcours implique un suivi postopératoire rigoureux (protection solaire, application de crèmes).

Contre-indications

  • Chéloïdes avérées : UrgoTouch ne doit pas être utilisé sur une cicatrice chéloïde préexistante ou sur un patient ayant un antécédent de chéloïdes très agressives sans avis spécialisé, car la prévention peut s’avérer insuffisante.
  • Certaines pathologies cutanées (dermatite herpétiforme, psoriasis en poussée sur la zone à traiter).
  • Prise de médicaments photosensibilisants ou traitement par isotretinoïne récente (moins de 6 mois).
  • Femmes enceintes : par principe de précaution, même si l’énergie délivrée est superficielle.
  • Réaction cutanée aiguë (infection, plaie non cicatrisée, brûlure).
  • Patients non consentants ou incapables de comprendre les instructions.

Populations particulières

  • Phototypes foncés : UrgoTouch est généralement bien toléré, mais une modulation énergétique est effectuée pour éviter toute hyperpigmentation post-inflammatoire.
  • Patients diabétiques : le contrôle glycémique est crucial pour la cicatrisation ; l’usage d’UrgoTouch ne se substitue pas aux mesures métaboliques.
  • Enfants : l’utilisation est possible mais nécessite une évaluation spécifique et le consentement des parents. Les enfants cicatrisent parfois mieux que les adultes, mais certaines pathologies (spina bifida, pathologies cardiaques) peuvent compliquer le processus.
  • Patients sous corticostéroïdes : la corticothérapie prolongée ralentit la cicatrisation ; UrgoTouch peut être utilisé mais l’effet peut être atténué.

Protocole clinique et parcours patient

Avant l’intervention

  1. Consultation préopératoire : le chirurgien présente le dispositif, explique le déroulement, répond aux questions, évalue les facteurs de risque de cicatrices pathologiques.
  2. Consentement : le patient signe un consentement éclairé spécifique au traitement UrgoTouch.
  3. Planification : le chirurgien planifie le traitement UrgoTouch qui sera réalisé immédiatement après la fermeture de la plaie.

Pendant l’intervention

  • Une fois la chirurgie terminée et l’incision suturée, l’embout UrgoTouch stérile est appliqué le long de la cicatrice.
  • Le temps de passage est relativement court (quelques minutes en fonction de la longueur de la cicatrice).
  • Le patient est encore sous anesthésie (générale ou locale), il ne ressent donc aucune douleur.
  • Chaque zone de l’incision est traitée de manière homogène, en respectant les paramètres recommandés par le fabricant.

Après l’intervention immédiate

  • Aucune mesure spécifique n’est nécessaire en dehors des soins postopératoires habituels (pansement, antiseptique).
  • Le chirurgien informe le patient des consignes supplémentaires : éviter les traumatismes, ne pas exposer la cicatrice au soleil, surveiller l’apparition éventuelle de rougeurs anormales.

Suivi postopératoire

  • Consultations de contrôle : elles permettent de vérifier la cicatrisation, d’identifier d’éventuelles complications et de documenter la qualité esthétique de la cicatrice.
  • Soins complémentaires : selon l’évaluation, des traitements adjuvants peuvent être proposés (silicone, massages, pressothérapie, injections de corticostéroïdes dans certains cas).
  • Durée : la cicatrice continue de se remodeler pendant 12 à 24 mois. Les résultats esthétiques s’apprécient surtout à partir du 3ᵉ mois et jusqu’à 1 an après l’acte.

Collaboration pluridisciplinaire

  • Le succès repose sur une collaboration étroite entre chirurgien, infirmier(ère) de bloc, équipe de consultation et parfois dermatologue.
  • La formation et la standardisation des protocoles assurent une qualité constante du geste.

Données cliniques, efficacité et retours d’expérience

Études cliniques

Plusieurs études, publiées dans des revues à comité de lecture ou présentées dans des congrès, ont évalué UrgoTouch.

  1. Étude multicentrique prospective (Chirurgie mammaire) :
    • 50 patientes, cicatrices comparées : une partie traitée, l’autre non.
    • Évaluation à 3, 6 et 12 mois.
    • Résultats : diminution significative de la hauteur, de la rougeur et de l’indice Vancouver Scar Scale (VSS) sur le côté traité.
  2. Étude sur les césariennes :
    • 80 patientes, randomisation en double aveugle.
    • Évaluation par panel d’experts utilisant l’échelle POSAS (Patient and Observer Scar Assessment Scale).
    • Résultats : amélioration de l’élasticité, réduction de l’hyperpigmentation et satisfaction patient plus élevée.
  3. Étude sur les exérèses dermatologiques :
    • UrgoTouch appliqué sur des incisions faciales.
    • Résultats : réduction du score VSS dès 6 mois, satisfaction patient >90 %.

Mesures d’efficacité

  • Indice VSS (Vancouver Scar Scale) : évalue la vascularisation, la pigmentation, la souplesse et l’épaisseur.
  • Échelle POSAS : double évaluation (patient et observateur) de la douleur, prurit, couleur, épaisseur, relief.
  • Photographies standardisées et imagerie 3D : permettent l’objectivation des résultats.

Les études montrent une réduction de 30 à 50 % du score VSS comparativement à des cicatrices non traitées, ainsi qu’une amélioration subjective notable.

Témoignages de chirurgiens

Les professionnels rapportent :

  • Forte satisfaction patient : la démarche proactive renforce la relation patient praticien.
  • Simplicité d’utilisation : formation rapide, intégration facile dans le flux opératoire.
  • Intérêt particulier en chirurgie esthétique : où la cicatrice influence fortement la satisfaction globale.

Expérience des patients

Les patients traités décrivent :

  • Moins de sensation de tension et de prurit.
  • Cicatrice plus discrète, plus claire, plus souple.
  • Satisfaction accrue lors du suivi à 1 an.

Limites des données

  • Taille des échantillons parfois modestes.
  • Durée de suivi limitée à 12-18 mois dans certaines études.
  • Biais de sélection : patients motivés, centres experts.

Il reste néanmoins un ensemble de preuves cohérent supportant l’intérêt d’UrgoTouch.

Effets secondaires, précautions et conseils

Effets secondaires potentiels

  • Érythème transitoire : rougeur persistante quelques heures après le traitement.
  • Sensation de chaleur localisée, généralement bien tolérée.
  • Hyperpigmentation rare, surtout chez les phototypes élevés ou en cas d’exposition solaire inadéquate.
  • Petites vésicules exceptionnellement, signifiant un échauffement excessif (rare lorsque le protocole est respecté).

Mesures de précaution

  1. Choix des paramètres : respecter les recommandations du fabricant pour chaque type de peau.
  2. Emploi d’un embout stérile pour chaque patient afin d’éviter toute contamination croisée.
  3. Surveillance postopératoire : en cas de rougeur persistante ou d’hyperpigmentation, consultation rapide.
  4. Protection solaire : impérative pendant au moins 6 mois, idéalement 1 an. Usage d’écran solaire SPF 50+ à large spectre.
  5. Hydratation : application de crèmes hydratantes ou cicatrisantes sur la cicatrice (silicone, vitamine E, aloe vera, selon recommandations).
  6. Massage : en phase de remodelage, massages doux pour assouplir la cicatrice, à démarrer après avis médical.

 Gestion des complications

  • Hyperpigmentation : traitement par crèmes dépigmentantes, peelings légers ou lasers fractionnés selon gravité.
  • Hypertrophie persistante : recours à d’autres thérapies (corticothérapie intralésionnelle, silicone, LED, radiofréquence).
  • Infection : traitement antibiotique si nécessaire, bien que rare puisque le traitement intervient sur une incision fermée stérile.

UrgoTouch dans l’arsenal thérapeutique des cicatrices

Approche combinée

UrgoTouch s’intègre dans une stratégie globale de prévention et de traitement. Les autres méthodes incluent :

  • Silicone (gels, pansements) : application prolongée pour maintenir l’hydratation cutanée et réduire la tension.
  • Pressothérapie : utile dans les cicatrices hypertrophiques (ex. pansements compressifs pour cicatrices de brûlures).
  • Massages : améliorent la vascularisation et l’orientation des fibres.
  • LED/Photobiomodulation : stimule la régénération cellulaire.
  • Injection de corticostéroïdes : pour cicatrices hypertrophiques résistantes.
  • Lasers fractionnés CO₂ ou Erbium : en phase tardive pour remodeler le derme.
  • Agents topiques (oignon, allantoïne, acide hyaluronique).

UrgoTouch est principalement un moyen de prévention primaire, complémentaire aux approches généralistes.

Positionnement par rapport aux lasers traditionnels

Les lasers traditionnels (CO₂, Erbium, Nd:YAG, PDL) sont utilisés pour traiter les cicatrices déjà formées. Ils nécessitent souvent plusieurs séances, génèrent des suites (croûtes, rougeurs) et ne sont pas toujours réalisables dès le postopératoire immédiat.

UrgoTouch se distingue par :

  • Une seule séance : immédiatement postopératoire.
  • Action préventive.
  • Absence de downtime.
  • Utilisation facilitée en bloc opératoire.

Place dans la prévention des cicatrices chéloïdes

Les chéloïdes étant difficiles à prévenir, UrgoTouch ne constitue pas une solution miracle. Toutefois, chez des patients à risque, l’association à d’autres mesures (silicone, corticothérapie précoce) pourrait améliorer le pronostic. Les études spécifiques sur les sujets chéloïdes restent limitées.

Aspects pratiques : coût, remboursement, formation

Coût du dispositif

  • Pour le praticien : acquisition du dispositif nécessite un investissement initial (plusieurs milliers d’euros) et l’achat d’embouts stériles à usage unique.
  • Pour le patient : le traitement UrgoTouch représente un coût additionnel facturé par le chirurgien. Selon les pays et les cliniques, la fourchette varie entre 150 € et 400 € par cicatrice, parfois plus en fonction de la longueur de l’incision.

Remboursement

  • En France, UrgoTouch n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie (pas d’inscription à la LPPR). Certaines mutuelles peuvent couvrir partiellement le coût dans le cadre d’une chirurgie reconstructive, mais c’est rare.
  • Dans d’autres pays européens, la situation est similaire : traitement considéré comme esthétique préventif.
  • Il revient au patient de déterminer, avant l’intervention, s’il souhaite investir dans cette option.

Formation des professionnels

  • Urgo Medical propose des formations (présentiel, e-learning).
  • Les chirurgiens doivent maîtriser les paramètres et l’hygiène spécifique.
  • Certaines cliniques imposent une certification interne pour garantir la qualité des actes.
  • L’apprentissage est rapide : la prise en main est intuitive, mais la compréhension des mécanismes cicatriciels est indispensable pour optimiser les résultats.

Logistique en bloc opératoire

  • Garder le dispositif chargé.
  • Préparer les embouts stériles.
  • Former l’équipe de bloc sur la manipulation (assistants chirurgicaux, infirmiers).
  • Intégrer le temps de traitement dans l’organisation du bloc (en général, quelques minutes supplémentaires par intervention).

Questions fréquentes (FAQ)

À quel moment précis UrgoTouch est-il appliqué ?

Juste après la fermeture cutanée et avant la mise en place du pansement final. Le patient est encore sous anesthésie ou sous analgésie.

Combien de temps dure la séance ?

En moyenne, moins de 10 minutes pour une cicatrice de longueur standard (ex. cicatrice mammaire péri-aréolaire, incision d’abdominoplastie segmentée). La durée dépend de la longueur de l’incision.

Est-ce douloureux ?

Non, le patient est anesthésié pendant l’application. Aucune douleur n’est rapportée après réveil, seulement parfois une légère sensation de chaleur qui disparaît rapidement.

Peut-on utiliser UrgoTouch sur des cicatrices déjà anciennes ?

Le dispositif est conçu pour une utilisation immédiate postopératoire. Sur une cicatrice ancienne, l’efficacité n’est pas démontrée ; d’autres lasers ou techniques sont plus adaptés.

Y a-t-il des contre-indications en cas d’allergies ou de maladies auto-immunes ?

Pas d’allergie connue, car l’énergie est lumineuse. Cependant, dans les maladies auto-immunes (lupus, sclérodermie), la cicatrisation peut être altérée : discussion au cas par cas avec le médecin.

Le traitement peut-il remplacer les autres soins de cicatrice ?

Non. Il s’inscrit dans une stratégie globale. Les recommandations postopératoires (pansements, silicone, protection solaire) restent indispensables.

Quels résultats peut-on espérer ?

D’après les études, une cicatrice plus fine, plus souple, moins rouge. Les résultats varient selon les patients, la technique chirurgicale, la localisation. L’objectif est d’améliorer le pronostic cicatriciel, pas d’obtenir une absence totale de cicatrice.

Peut-on faire UrgoTouch sur une césarienne d’urgence ?

Oui, si l’établissement est équipé et si le chirurgien est formé. Toutefois, en contexte d’urgence, la priorité reste la santé maternelle et néonatale ; la mise en œuvre dépendra des ressources disponibles.

Existe-t-il des alternatives moins coûteuses ?

Les alternatives préventives classiques (silicone, soin local, massage) sont moins coûteuses. UrgoTouch apporte un complément technologique. Le choix dépend du budget, des attentes et du risque cicatriciel.

Quelles sont les preuves chez les hommes ?

Les études incluent des hommes, notamment en chirurgie générale ou orthopédique. Les résultats sont globalement similaires. Les hommes peuvent être particulièrement concernés par les cicatrices abdominales ou thoraciques.

Perspectives et recommandations finales

Innovations en cours

Urgo Medical et d’autres acteurs explorent :

  • Optimisation des paramètres en temps réel selon la température interne du derme (capteurs plus précis).
  • Interfaçage avec l’intelligence artificielle pour adapter les réglages à la morphologie et au phototype du patient.
  • Combinaisons thérapeutiques : protocoles associant UrgoTouch à des agents topiques ou à des biothérapies modulant les facteurs de croissance.
  • Études à long terme sur des cohortes plus larges pour confirmer la durabilité des résultats.

Recommandations pour les professionnels

  1. Sélectionner les patients en fonction du bénéfice attendu (chirurgies esthétiques, patients à risque d’hypertrophie).
  2. Informer clairement sur les résultats potentiels, sans promesse excessive.
  3. Maintenir une technique chirurgicale soignée (incisions précises, sutures adaptées, absence de tension).
  4. Appliquer un protocole postopératoire rigoureux incluant les autres méthodes de prévention (silicone, massage, photoprotection).
  5. Documenter les résultats : photographies standardisées, questionnaires de satisfaction. Cela permet d’évaluer l’efficacité interne du protocole.
  6. Participer à des études : contribuer à la littérature scientifique pour renforcer les preuves.

Recommandations pour les patients

  1. Se renseigner sur la disponibilité d’UrgoTouch dans la clinique choisie.
  2. Discuter du budget en amont pour éviter les surprises.
  3. Suivre scrupuleusement les consignes postopératoires : soins, protection solaire, hygiène.
  4. Adapter son mode de vie : éviter le tabac, adopter une alimentation équilibrée, dormir suffisamment pour optimiser la cicatrisation.
  5. Être patient : la cicatrice évolue pendant plusieurs mois. Les résultats d’UrgoTouch s’apprécient surtout à long terme.
  6. Consulter en cas d’anomalie : rougeur intense, douleur, hypertrophie rapide, prurit excessif.

Limites à garder en tête

  • UrgoTouch n’est pas un outil magique : il ne supprime pas toute cicatrice.
  • Il n’est pas approprié pour les cicatrices déjà formées.
  • Des résultats variables existent selon les individus.
  • Le coût peut représenter un frein pour certains patients.
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